L'illustre sanctuaire "per-nu" du delta du Nil était estimé comme étant sous sa sécurité. Ouadjet était comme la déesse tutélaire de la Basse-Égypte.
Mais malgré la relation fusionnelle entre la forme et cette déesse, la mythologie égyptienne préfère indubitablement son association avec la divinité Horus.
Qui était Horus ?
Horus était l'une des divinités égyptiennes les plus réputés, vénéré depuis l'ère du royaume ptolémaïque jusqu'à l'époque de l'hégémonie romaine sur le pays.
L'histoire semblent soutenir qu'il a été la toute première divinité à avoir été universellement apprécié dans toute l'Égypte antique.
Horus est naturellement un dieu du ciel. Il est souvent peint comme un humain à tête de faucon et quelquefois comme l'oiseau lui-même.
La ligne verticale sous l'œil d'Horus accrédite le postulat selon laquelle Horus a été façonné sur le faucon lancier qui porte souvent une marque similaire sous ses yeux.
Dans cette nature, Horus se substituait à l'ensemble des cieux ; son oeil droit symbolisait le soleil et le gauche, la lune.
Dans le grand réseau des dieux et déesses, Horus était la prospérité d'Osiris et d'Isis, le couple qui symbolisait énergies additionnelles masculines et féminines de l'univers aux yeux des citoyens qui ont bâtit les pyramides.
La mythologie égyptienne raconte comment Seth, frère d'Osiris, commet un fratricide pour usurper le pouvoir du Ciel.
Seth a découpé le corps d'Osiris pour garantir qu'il ne pourrait pas être ressuscité. Néanmoins, la compagne d'Osiris et Isis (et dans certaines variantes, également sa sœur) récupère tous les membres de son anatomie et utilise ses puissances magiques pour le reconstituer et féconder un fils, Horus. C'est le procédé de la réincarnation !
L'utilisation de l'œil d'Horus par l'Égypte ancienne
L'Œil d'Horus était intimement associé aux dieux et à leur influence sur le royaume des hommes. Une partie de cette règle impliquait une protection et l'Œil d'Horus était une figure omniprésent de cette providence.
On disait que les marins égyptiens peignaient l'Œil d'Horus sur la proue de leurs bateaux avant de partir pour de longs et périlleux périples.
En ce sens, l'œil aiguillait le vaisseau dans son déplacement à travers des mers inconnues et servait de dissuasion aux forces malfaisantes.
L'autre exploitation répandue de l'œil d'Horus était dans les cérémoniales funéraires. En plus d'être un symbole égyptien de protection divine, il était également considéré comme une figure de la volonté des dieux sur le monde des mortels.
Les anciens Égyptiens considéraient que le roi était un dieu vivant, représentation des forces du ciel attribuées à être leur autorité car le sang divin coulait dans ses veines.
Parfois, le pharaon était même appelé "l'Horus vivant". On disait qu'à tout passage du pharaon, l'esprit d'Horus passait du mort à son héritier.
Cela justifie pourquoi l'Œil d'oudjat était si souvent, et si franchement, exposé dans les cours et les vêtements royaux.
Même les cérémonies funéraires des rois accordaient une place de choix à l'Œil d'Horus. Certaines des amulettes funéraires les sophistiquées et les plus complexes trouvées sur les pyramides et les mausolées étaient l'Œil d'Horus.
Cet effigie était supposé servir de guide pour le pharaon dans son expédition du pays des vivants au pays des morts.